Qu’est-ce que l’hypnose ericksonienne ?

Publié sur par Cécile Merigard dans Pas de commentaires

L’hypnose Ericksonienne est inspirée de la pratique du Docteur Milton Hyland Erickson (1901-1980). Il est considéré comme le père de l’hypnothérapie moderne.

A 17 ans, il contracte une forme grave de poliomyélite. Après trois jours de coma, il est totalement paralysé. Il consacre son temps à stimuler mentalement son corps. Il vit des expériences d’autohypnose et découvre les phénomènes hypnotiques. Il les utilise pour dépasser ses douleurs et sa paralysie. Il retrouve sa motricité après des mois d’entraînement.

Devenu psychiatre, docteur en médecine, il amène de profonds changements dans la pratique de la psychothérapie par son approche empirique, notamment au niveau de la gestion de la douleur. Ses travaux donneront naissance à plusieurs approches thérapeuthiques (hypnose ericksonienne, PNL, thérapies brèves…).

L’hypnose Ericksonienne se base sur l’écoute. Le praticien s’adapte à la personne qu’il reçoit en dialoguant avec elle pendant la transe hypnotique, Il stimule et encourage son imaginaire. 

Il s’appuie sur cet échange, utilise des métaphores et des suggestions indirectes qui correspondent à l’imaginaire de la personne. Cela permet de lever les résistances.

Par le biais de cette conversation sous hypnose, il l’aide à trouver en elle-même les solutions pour résoudre ses problèmes. L’objectif est de permettre au conscient et à l’inconscient de coopérer. La personne peut ainsi accéder à ses propres ressources pour amener les changements souhaités.

Le thérapeute, qui induit la modification de la conscience, se positionne comme un accompagnateur. Il invite son client à orienter son attention sur un souvenir et à s’exprimer à ce sujet afin de pouvoir en modifier sa perception. Car c’est bien souvent la perception que l’on a d’un souvenir, plus encore que le souvenir lui-même, qui nous fait souffrir. 

Cette méthode sollicite la participation active de celui ou celle qui vient découvrir et pratiquer l’hypnose, la démarche doit venir de la personne, et tend à la rendre autonome.

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